1. |
En haut
03:20
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J’ai eu peur de prendre le bord
J’suis au meilleur quand j’fais l’effort
J’fais attention où j’mets les pieds
J’ai eu peur de perdre le nord
Mais la grandeur est tirée au sort
C’est pas la raison qui va m’y emmener
Même si j’risque de tomber
Encore, toujours tomber
Plus tard, je pourrai m’regarder
Rendu en haut
Rendu de plus en plus haut
Rendu toujours plus haut
J’suis fort, j’suis rendu fort
J’ai eu peur de me mettre en action
Mais la sueur inonde mon front
C’est plus la frayeur qui va m’diriger
Même si j’risque de tomber
Encore, toujours tomber
Plus tard, j’pourrai m’regarder
Rendu en haut
Rendu de plus en plus haut
Rendu toujours plus haut
J’suis fort, je suis rendu fort
J’ai moins peur sans garde-fou
J’pas l’meilleur, mais j’connais mes trous
J’pas rendu en haut mais j’aime ça monter
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2. |
Mon monde étroit
03:47
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J’reste ici à soir
Dans mon monde étroit
Il fait trop frette dehors
J’ai peur d’avoir trop froid
Je suis bien dans mes affaires
Je dois rien à personne
Si je regarde en arrière
C’est que le temps résonne
Chaque nuit
Chaque jour sans bruit
Chaque détour
Chaque presque amour
Chaque seconde qui passe
Chaque fois que je sors
Que je me mets à nu
Je me noie de remord
De la fin au début
Je déploie mes efforts
De peur d’être perçu
Chaque fois
Ahhhh
J’reste ici à soir
Dans mon monde étroit
J’voudrais pas perdre le nord
J’le garde près de moi
J’ai mille choses à faire
J’ai pas l’temps d’voir personne
Mais les années derrière
C’est au temps que j’les donne
Chaque nuit
Chaque jour sans bruit
Chaque détour
Chaque presque amour
Chaque seconde qui passe
Chaque fois que je sors
Que je me mets à nu
Je me noie de remords
De la fin au début
Je déploie mes efforts
De peur d’être percu
Chaque fois
Ahhhh x4
Je reste ici à soir
Dans mon monde étroit
Il fait trop frette dehors
J’ai peur d’avoir trop froid
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3. |
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C’est le monde à l’envers
La foule est par milliers
Chacun dans ses affaires
J’ressens l’besoin d’crier
J’essaie de m’faire entendre
À travers le chaos
Quand chacun suit son ombre
Et qu’on s’noie dans l’écho
L’écho de la ville qui me suit
Qui repart à zéro
Quand arrive minuit
J’essaie d’y voir plus clair
Mais j’ai pas ce qu’il faut
Ce qu’il faut pour me taire
Laisser tomber l’rideau
Les âmes ont beau s’y plaire
On m’prend pour un mendiant
On célèbre la misère
Seulement quand on est grand
L’écho de la ville qui me suit
Qui repart à zéro
Quand arrive minuit
J’veux plus juste faire partie du décor
Est-ce qu’on peut envisager
Que je sois plus qu’un accessoire
Qui sert seulement pour une soirée
J’veux qu’on s’regarde dans les yeux
Et qu’on s’dise qu’on s’ressemble un peu
Et que quand minuit sonne
L’écho nous rassemble et résonne
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4. |
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J'me prends la tête pour un rien
J'me prends la tête à coup
De j'aurais donc dû
J'aurais du mal à dire
Pourquoi j'me sens déçu
J'me prends la tête pour rien
À quoi ça m'sert au fond
De passer la nuit à compter
Les tuiles du plafond
La nuit m'éclaire mais j'me sens
Dans un trou sans fin
J'me prends la tête pour rien
Et si c'était toi
J'te dirais que c'est dur
D'être doux avec soi
Mais que ça vaut le coup
Pour en venir à bout et aller mieux
Tu fais tout c'que tu peux
J'me prends la tête entre les mains
Coincé dans l'ombre de la personne
Que j'serais devenu
Pourtant j'suis fier quand j'regarde
Où j'me suis rendu
J'me prends la tête pour rien
Et si c'était toi
J'te dirais que c'est dur
D'être doux avec soi
Mais que ça vaut le coup
Pour en venir à bout et aller mieux
Tu fais tout c'que tu peux
Encore et encore
Tu veux te rendre heureux
Tu fais l'effort
Encore et encore
Encore et encore
Tu veux te rendre heureux
Tu fais l'effort
Encore et encore
Et si c'était toi
J'te dirais que c'est dur
D'être doux avec soi
Mais que ça vaut le coup
Pour en venir à bout et aller mieux
Tu fais tout c'que tu peux
Tu veux te rendre heureux tu fais l'effort
Encore et encore
Des fois j'me vois être fort
Ça fait du bien d'arrêter
De me prendre à tort
C'est pas tout noir ou blanc mais
Le gris me va bien
J'me prends la tête pour rien
J'me prends la tête pour rien
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5. |
Quand le soleil sort
05:19
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J’ai beau donner du mien encore
J’donne c’que je peux
Je sais pas si c’est assez fort
Pour aller mieux
“Sans recul c’est dur de voir
Si on avance”
Ça fait que j’échange mon espoir
Pour de la chance
J’ai beau laisser passer le temps
Pour mieux guérir
Je sais pas si j’en dis autant
Que j’devrais dire
Dans ma tête je murmure
Mon mantra
“Ohh la quête qui perdure
Aboutira
Aboutira”
C’est souvent quand le soleil sort
Que j’vois c’que j’ai fait
Parce que c’est dur dans la noirceur
De voir le progrès
Je garde la tête haute
Pour pas me noyer dans les autres
C’est souvent quand le soleil sort
Que j’vois c’que j’ai fait
Ooooh x2
Je sais le temps guérit les maux
Le mal de mer
Mais j’m’étourdis quand j’parle trop
J’veux juste me taire
Tous les vents qui me chavirent
Je les partage
Avec les gens de mon navire
Mon équipage
Mon équipage
C’est souvent quand le soleil sort
Que j’vois c’que j’ai fait
Parce que c’est dur dans la noirceur
De voir le progrès
Je garde la tête haute
Pour pas me noyer dans les autres
C’est souvent quand le soleil sort
Que j’vois c’que j’ai fait
Oooh x2
Maintenant j’vais traîner un miroir
(Dans ma poche)
Pour quand je fais face à mes angles morts
(Je m’accroche)
Pour que je puisse regarder en arrière
Et célébrer mes victoires
Aaah x4
Je garde la tête haute
Pour pas me noyer dans les autres
C’est souvent quand le soleil sort
Que j’vois c’que j’ai fait
C’est souvent quand le silence sort
Que j’parle pour de vrai
Oooooh
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6. |
Le cadran
03:10
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Ça fait longtemps qu’j’ai pas rêvé
Mais ça fait longtemps que je dors
Le cadran a sonné
Mais je l’ai su trop tard
Ça fait trois mois qu’on est partis
Ça fait six fois qu’on perd le cap
Comme si le nord était parti
En déchirant le coin d’la mappe
Et que le vent nous avait dit qu’on était rois
Le cadran sonne une première fois
Ça fait longtemps qu’j’ai pas rêvé
Mais ça fait longtemps que je dors
Le cadran a sonné
Mais je l’ai su trop tard
Ça fait deux mois qu’on s’est perdus
Ça fait si mal au coeur de croire
Qu’on aurait certainement pas dû
S’laisser charmer par le miroir
Maintenant la honte nous aigrit le bout des doigts
Le cadran crie une deuxième fois
Ça fait longtemps qu’j’ai pas rêvé
Mais ça fait longtemps que je dors
Le cadran a sonné
Mais je l’ai su trop tard
Ça fait un mois qu’on n’en peut plus
Ça fait qu’on meurt à petit feu
Même que les mots sont disparus
Même que je ne vois plus tes yeux
Le silence dort sur nos aveux malgré le froid
Le cadran pleut une troisième fois
Ça fait longtemps qu’j’ai pas rêvé
Mais ça fait longtemps que je dors
Le cadran a sonné
Mais je l’ai su trop tard
Ça fait longtemps qu’on a dansé
Mais ce soir je ne danserai pas
C’est que j’ai trop peur de tomber encore une fois
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7. |
Là où tu m'emmènes
04:01
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Comme les semelles oublient les pas
J’irai là où tu m’emmènes
Par les ruelles, les cris, les toits
Les chagrins que tu traverses
J’irai là où tu m’emmènes
Comme les semaines oublient les mois
Je serai le temps dans tes veines
Un sablier qui compte sur toi
Pendant que s’écoule ta peine
J’irai là où tu m’emmènes
Et tranquillement tu brilleras
Polie par la sagesse
Et à ton tour tu berceras
Mes pleurs si j’ai tristesse
Mes pleurs si j’ai tristesse
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Marcus Wilcour Montreal, Québec
Vagabond dans l'âme et dans ses aventures à travers le monde, Marcus Wilcour est un auteur-compositeur qui gravite dans le monde de la folk acoustique. Prenant inspiration tant dans le jazz que le soul ou la pop, son harmonie et ses mélodies se collent naturellement à des textes très humains et authentiques, plus souvent qu'autrement puisés dans son vécu personnel ... more
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